De la musique pour tous les goûts!

Et zou, un post musical! On ne peut pas dire qu’ils se bousculent au portillon en ce moment… Aujourd’hui, j’ai donc décidé d’évoquer trois de mes albums préférés et c’est promis, quelques soient vos déviances, il y en aura pour tous les goûts! Que vous soyez un sociopathe sadique adepte de la magie noire, un dépressif avéré ou un dragonphile amoureux des jardins à tendance hippie-geek, je ne vous ai pas oubliés. Soru aime la musique de psychopathe et va vous le prouver!

Ami de la schizophrénie, de la guerre et des têtes tranchées, j’ai ce qu’il te faut: Harmonia, le dernier album d’Akiko Shikata, se trouve être pile-poil dans tes cordes. Et pour son troisième album solo dédié aux éléments naturels, la magicienne du son -auteur-compositeur-arrangeur-interprète et multi-instrumentiste de son métier, un vrai truc de schizo on vous dit- a fait fort! Diablement épique, pompeux et grandiloquent comme un Rhapsody des premiers jours, miss Akiko nous plonge dans un chaos sonore dont elle seule a le secret, et qui évoque pêle-mêle batailles sanglantes, rituels satanistes, messes néo-druidiques, balades sylvestres au milieu des menhirs et escapades vénitiennes en amoureux à la pleine lune. Tout un programme maîtrisé à merveille, bien qu’un peu trop ambitieux parfois, on est ici loin de la « simplicité » d’un folk éthéré à l’image de son premier album Navigatoria (le mot simplicité est ici très relatif, car notre génie ne connaît visiblement pas ce mot…)

Vous aimez la variété et la nouveauté? Vous en aurez pour votre argent car en bonne schizophrène, Akiko déteste faire deux fois la même chose et nous gratifie régulièrement de chansons très différentes de son style habituel: des titres comme Hollow, Umineko no naku koro ni -Alternative Instrumental Suites-, EXEC_HARMONIUS/. ou Kin’iro no Chousou ~Uruwashi no Banshan~, pour ne citer qu’eux, sont tout à fait uniques et ne ressemblent à aucun autre dans sa discographie. Vous aimez le gros son des productions épiques de musiques de films ou de certains groupes de metal symphonique? Attendez-vous à être noyé sous les choeurs grandiloquents et les parties instrumentales, car Akiko ne compte pas et fait dans la surenchère en permanence. Rien à voir avec les arrangements folk et médiévalisants d’un Raka! Bref, si vous rêvez d’un fond sonore prétexte à trancher des têtes et faire virevolter votre hache à double tranchant dans l’euphorie et la bonne humeur d’un Viking assoiffé de sang, vous voilà servis.

Sur cet album, vous trouverez donc des hymnes guerriers et autres Tolkienneries, mais pas seulement. Akiko est é-cle-ctique, on vous dit! Pour souffler un peu entre deux tueries, elle a donc pensé à inclure plusieurs balades reposantes à la Loreena McKennitt. Il y a même un titre inhabituellement joyeux, Kaze to Rashinban. Elle n’a pas pour autant rangé les armes au vestiaire et flirte plus que jamais avec le metal symphonique sur certains titres –Umineko no naku koro ni ~Rengoku~ en première ligne, mais aussi Uzumibi, un véritable OVNI auditif dont les audaces électroniques rappellent beaucoup certaines compos de Luca Turilli’s Dreamquest, Harukanaru Tabiji et Kiseki qui sonnent davantage comme du Fairyland mâtiné de sonorités ethniques et orientales, ou encore Chouwa ~Homura no Kyoumei~, l’interlude du feu, introduction épique à Uzumibi. Jouissif.

Oscillant comme à son habitude entre fausse douceur et vraie furie, Akiko nous fait la totale: invocation de démons dans Utau Oka ~Salavec rhaplanca.~, sorcellerie et banquet satanique suivi d’une conviviale tuerie familiale dans Umineko no naku koro ni… Avec autant de preuves flagrantes, heureusement pour elle que l’inquisition est has been de nos jours! D’autant plus que le paganisme qu’elle prêche a des adeptes potentiels aux quatre coins du globe: en plus des traditionnels chants en japonais et en italien,
notre druidesse nippone chante ici pour la première fois en uygur, turc, grec et allemand. Einfach nur toll!

Comme vous mourez forcément d’envie de découvrir la fée espiègle qui m’ensorcèle depuis trois ans, voici donc trois chansons de l’album Harmonia:

On ouvre les festivités avec cette ode à l’aventure qu’est Kiseki, véritable hymne tolkiennien en puissance. A écouter très fort!

Voici ensuite le très épique Umineko no naku koro ni ~Rengoku~ (« Quand les mouettes pleurent ~Purgatoire~ », rhaa en français ça le fait tout de suite moins… vous avez remarqué?):

Enfin le titre le plus dépressif de l’album, qui se veut néanmoins très envoûtant: Amnesia. Je m’excuse d’avance pour l' »image » de cette vidéo mais seul le son importe, alors mettez vos enceintes à fond et savourez…

En lien bonus, un titre résolument expérimental et fort en émotions: Utau Oka ~Salavec rhaplanca. Oui, je suis psycho et j’aime ça.

***

Ami des dragons, des elfes qui chantent et de la symphonie des terres enchantées des dieux d’acier de la dernière apocalypse sous la pluie d’un millier de flammes, j’ai ce qu’il te faut: The Frozen Tears of Angels, le dernier album en date de Rhapsody of Fire, déchire son oncle comme c’est pas permis. Alors, quoi de neuf sous le soleil de Trieste? A première vue, pas grand chose: ce bon vieux Holzy est toujours aussi chauve, les lyrics de Luca toujours aussi space et les parties instrumentales toujours aussi impeccablement exécutées. Rien qui ne devrait gêner le fan en attente d’un bon album… à moins que ce dernier n’ait récemment été séduit par les gerbants nouveaux opus d’Avantasia et ne se soit converti au pop-rock gay de Tobi, mainstream et insipide à souhait et qui ne devrait pas tarder à passer en boucle sur Chérie FM entre deux déjections sonores de Christophe Maé: plus proche d’un Ensiferum ou d’un Moonsorrow que d’un Iméralde Souorde, le titre Reign of Terror a de quoi choquer les poseurs qui trouvent que Freedom Call ça troue le cul. Pour les autres, ils adoreront: cette chanson agit comme une drogue et les growls de Fabio, une grosse bonne surprise, y sont parfaitement maîtrisés. Tant mieux car au niveau du chant clair, la cigarette a visiblement fait du dégât… oh, ne vous inquiétez pas, tout cela reste parfaitement écoutable; on est loin de la catastrophe, mais la clarté et la puissance vocale de l’époque Symphony of Enchanted Lands perd du terrain, c’est un fait. Ce qui n’empêche pas les nouvelles compos des Italiens d’être au top.

Moins éclectique que les précédents opus, Rhapsody (sans le of Fire thank you; keep Joey deMoron away) a visiblement décidé de renouer avec le power metal sympho du début qui a fait son succès. The Frozen Tears of Angels se démarque donc allégrement de la soupe orchestrale (goûteuse par ailleurs) de Symphony of Enchanted Lands Part II et Triumph or Agony en proposant quelque chose de plus punchy et entraînant. Epique donc, mais cette fois-ci davantage au niveau du rythme que de la symphonie. Néoclassique toujours, puisque la musique classique a toujours été à la base des structures mélodiques concoctées par Luca. Donc, du vrai metal symphonique comme on l’entend, efficace et bien mené, agrémenté de solos très techniques qui montrent que poser épée à la main sur un trône surmonté d’un dragon et être un musicien virtuose n’est pas forcément en contradiction (c’est sûr, on est pas chez Manowar). La léthargie n’a pas sa place sur The Frozen Tears of Angels… à part peut-être dans la chanson-titre qui clôt l’album, mais c’est une autre histoire…

Du chant guttural, Fabio qui s’implique dans la composition, des passages ouvertement prog’ voire rock, une chansonnette baroque très Branduardi, un micro-interlude vaguement asiatique sur Sea of Fate, une intro hyper-épique qui botte le cul d’Howard Shore en beauté (mais pas encore celui d’Akiko Shikata): des innovations, il y en a. Et Rhapsody qui innove sans se trahir, que demander de mieux?

On peut cependant déplorer une histoire qui s’enlise et qui semble n’être plus qu’un prétexte depuis SOEL II: vous ne ferez même pas croire à Gollum qu’un foutu livre puisse monopoliser nos héros depuis 3 albums. Comme foutage de gueule, c’est quand même fort… enfin, c’est vrai qu’on s’en fout, puisqu’on aime Rhapsody pour la musique et pas pour l’histoire, mais pour dire que les fans s’y intéressent quand même… nan mais sérieux, j’imagine pas Sound Horizon faire trois albums de suite sur des pseudo-héros qui cherchent un livre pour sauver le monde hein. Et de beaux glandeurs en plus… ces persos, quelle arnaque! Ceux de la première saga étaient plus épiques, plus violents, et il y avait plus d’action… et même Dargor s’est assagi, à croire que lui aussi écoute Avantasia… Enfin bon, ce n’est que mon avis.

Ah oui, un artwork moche, pour ne pas changer. Après le feuilleton manowaresque qui a visiblement pompé une bonne partie de leur budget, le groupe n’a sûrement plus assez pour se payer les services d’un Eric Philippe ou d’un Marc Klinnert, et c’est très regrettable… Une bouillie bleutée immonde photoshoppée à mort, mais pas comme il faut, à grand renforts de flou et une touche de lumière posée en plein milieu pour rendre le truc moins fade… il y aura toujours des myopes et des daltoniens pour trouver ça génial, et bien non, sérieusement, c’est MOCHE! Si quelqu’un pouvait se dévouer pour donner des cours de Photoshop à Felipe Machado Franco (le premier narutard venu sur deviantART fera amplement l’affaire) et à ne pas faire exactement la même chose que pour Derdian, on rendrait sans aucun doute un grand service à l’humanité. Malheureusement, on va encore se le coltiner sur le single à venir en octobre, dont il a aussi réalisé la pochette (moche, on s’en doutait) alors prions pour que ce soit la dernière… On peut dire que depuis le single de The Dark Secret et à l’exception de SOEL II dont le magnifique artwork titille encore mes yeux, les covers immondes sont devenues une tradition chez Rhapsody (pour contraster avec la musique, on va dire ça comme ça). Il en va d’ailleurs de même pour les albums solo de Luca depuis la même période, le Lost Horizons de Luca Turilli’s Dreamquest remportant sans peine la Palme de la pochette la plus risible de la décennie (contrairement à l’album qui lui est excellent…).

Quoiqu’il en soit, toi qui aime tantôt marcher dans les jardins et écouter les oiseaux chanter, tantôt partir à la chasse aux orques avec ton épée d’émeraude et verser le sang impur des Forces du Mal, toi qui collectionnait les figurines des Maîtres de l’Univers jadis et qui possède aujourd’hui tous les bouquins de Tolkien dans ta bibliothèque de geek, toi qui ne t’est jamais remis de la mort de Jasmine You et te sent attiré par les artistes qui posent avec des roses, toi qui adore la musique renaissance des Tudors, de Blackmore’s Night et de Branduardi, toi qui ne connaît rien au métal symphonique et pense qu’il s’agit d’une nouvelle religion sataniste mais qui adore la musique classique et l’heroic fantasy (et Sound Horizon en option): jette-toi sur cet album sans réfléchir, question de vie ou de mort. Ce n’est certes pas leur meilleur, mais il est vraiment très bon. Après quatre ans d’absence du groupe fondateur du genre, l’orgasme auditif est garanti!

Allez hop, trois titres fantastiques rien que pour vous:

Danza di Fuoco e Ghiaccio (« La danse du feu et de la glace ») est l’unique chanson folk de l’album. Malgré un début un peu long (la première minute est consacrée à la narration de Christopher Lee, AKA Saruman dans les films du Seigneur des Anneaux), ce titre très renaissance n’en a pas moins conquis le coeur de la plupart des metalleux « purs et durs ». Une mélodie très entraînante, des flutes, et la beauté de l’italien fait le reste!

J’espère que vous êtes bien réveillés, le cas échéant, Raging Starfire devrait s’en charger. Attention, ce titre est hautement addictif!

Lost in Cold Dreams dénote carrément dans la discographie du groupe. Un titre très mélancolique qui tient plus de la balade prog’ rock expérimentale que de metal sympho ou de classique. Très surprenant!

Enfin en lien bonus, voici la tuerie absolue: Reign of Terror!

***

Ami de la dépression, du suicide et de la thanatologie, j’ai ce qu’il te faut: Songs III: Bird on the Water, le dernier‘album de Marissa Nadler, se présente comme une mixture tout à fait charmante de balades mortuaires, hymnes funèbres et hommages post-mortem sous la forme d’une folk mélancolique et éthérée. Histoire de se démarquer de ses copines de Nevada City, j’ai nommé les non moins talentueuses Alela Diane, Mariee Sioux et Joanna Newsom, qui bien que baignant dans la folk jusqu’à l’os ont chacune un style bien à elle, Marissa, visiblement très dépressive, a choisi de centrer ses textes sur la mort, les enterrements et autres joyeusetés de la vie (façon de parler). Pas terre à terre pour un sou mais céleste et aérienne (merci l’utilisation à outrance de la réverb façon seventies), la voix de Marissa nous berce et nous ferait presque oublier que ces chansons sont sensées être tristes. Le contraste entre la beauté des mélodies et de la voix et la morbidité des thèmes abordés est pour le moins ironique…

Quiconque la suit depuis ses débuts a pu constater que notre Chihiro Onitsuka occidentale ne change pas: ses derniers opus sont tout aussi dépressifs que celui-ci. Si j’ai beaucoup aimé le récent Little Hells, ma préférence pour Songs III: Bird on the Water reste inchangée, raison pour laquelle c’est celui-là que j’ai choisi de vous présenter. Notons que cette année, Marissa a surpris nombre de ses fans en enregistrant un album avec le black métalleux suicidaire Xasthur, album que je n’ai pas encore eu l’honneur d’écouter, mais qui semble avoir récolté de bonnes critiques envers un public de folkeux pourtant pas très habitué aux pandas misanthropes du black metal… Leurs deux univers ne sont pourtant pas si différents pour ceux qui les ont écoutés: ils sont tout aussi dépressifs l’un que l’autre! Un vrai bonheur pour nos oreilles donc. En espérant qu’ils ne se suicident pas (comme ils ne font pas du visual kei, y’a peu de chances…) car un nouvel album de Marissa est toujours une bénédiction. Oui, ça sonne toujours un peu pareil, on n’est pas dans l’éclectisme des deux artistes présentés ci-dessus mais ça n’a pas d’importance: c’est beau. Un peu comme un médicament si vous vous contentez d’écouter la musique. Ou comme un dépresseur naturel si vous vous focalisez sur les paroles.

Il est difficile d’avoir une préférence au niveau des titres, car ils sont tous très beaux et relaxants (bien que textuellement très sombres). Néanmoins, j’admets avoir excessivement écouté Thinking of You au détriment du reste de l’album, mais cette discrimination ne s’est pas faite sans raison: les paroles différentes et plus abstraites qu’à l’habitude voire surréalistes, incitant davantage au rêve, et la rythmique acoustique mélancolique et envoûtante ont eu raison de ma santé mentale, chose que d’ailleurs je ne regrette pas. My Love and I, Mexican Summer ou Bird on your Grave sont également de vraies petites perles pour folkeux dépressifs assumés et heureux d’être dépressifs (du moins, oui, on l’est lorsqu’on écoute Marissa…) On trouve aussi sur cet album une reprise à la sauce mélancolique de la chanson de Leonard Cohen, Famous Blue Raincoat.

A moins d’être une quiche en anglais et de croire à une musique relaxante, new age et post-hippie (allez, combien d’entre vous ont cru que The Highwayman de Loreena McKennitt portait sur une histoire gentillette de conte de fées et de nature?), les allergiques aux enterrements et à la Grande Faucheuse risquent de passer leur chemin devant tant de rabâchage morbide dans les textes pas très variés de la jolie Californienne au regard triste. Il y a de quoi penser qu’il faut vraiment être psychopathe ou suicidaire pour se laisser aller à ce genre de délire mystico-dépressif à se tirer une balle dans la tête à la troisième écoute de Bird on your Grave. Et bien moi j’adore, et j’assume.

Avertissement:L’écoute de Marissa Nadler n’étant pas compatible avec les anti-dépresseurs, parlez-en d’abord à votre psy avant de prendre une décision qui pourrait vous être fatale… Si vous êtes suicidaire et que vous écoutez du visual kei, l’écoute de cet album est en revanche fortement recommandé par nos soins (clin d’oeil à Van), à bon entendeur…

On commence donc avec la vidéo de Thinking of You, qui n’est finalement qu’un repost honteux puisque j’avais déjà fait part de ce coup de coeur au tout début du blog. Mais je vous la remets car c’est ma préférée.

Voici ensuite la vidéo de Bird on your Grave:

Et hop, un troisième vidéoclip: Mexican Summer!

En lien bonus, une chanson extraite de Little Hells que j’aime beaucoup: Brittle, Crushed and Torn.

Bonne écoute et bonne psychose à tous! 😉

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9 commentaires pour De la musique pour tous les goûts!

  1. Camilo dit :

    « Une bouillie bleutée immonde photoshoppée à mort, mais pas comme il faut, à grand renforts de flou et une touche de lumière posée en plein milieu pour rendre le truc moins fade… il y aura toujours des myopes et des daltoniens pour trouver ça génial, et bien non, sérieusement, c’est MOCHE! »

    Bonjour l’ouverture d’esprit ! Moi j’aime bien cette pochette même si ce n’est pas leur meilleure et je ne suis ni myope ni daltonien. Je me sens presque insulté. C’est un exemple d’un aspect qui me dérange beaucoup du ton de ce blog… On dirait que les avis contraires ne sont point tolérés, mais, pire encore, on se moque de ceux qui pourraient avoir un avis contraire ou en tout cas on en s’adresse avec beaucoup beaucoup d’ironie. Alors bon, faut tout simplement ne pas le prendre au premier degré, c’est ça ? Ben non, ce n’est pas aussi simple. Dommage.

    • Soru dit :

      Quel rapport avec l’ouverture d’esprit? Je dis ce que je pense, et quand je vois que la pochette en question n’est qu’une repompe de ce qui venait d’être fait pour Derdian, je me dis que l' »artiste » nous prend quand même pour des cons…

      Bref, si tu trouves cette cover génialissime tant mieux pour toi, ce n’est pas mon cas, et c’est mon droit le plus strict de l’exprimer sur ce blog. Du reste personne n’est insulté, j’ai conscience d’avoir un style d’écriture un peu incisif mais c’est comme ça que j’ai toujours écrit, et ceux qui me connaissent savent bien qu’il ne faut pas tout prendre au premier degré. En l’occurrence, je tenais vraiment à exprimer mon mécontentement car le groupe à mon avis mérite mieux que ce truc flou qui ne ressemble à rien en guise de cover…

      Tu vois, tu parles d' »ouverture d’esprit » mais visiblement c’est toi qui est dérangé qu’on puisse avoir un avis contraire au tien. On ne va quand même pas prendre des pincettes à chaque fois qu’on cherche à exprimer une déception? Si? Pour résumer, mon style on l’aime ou pas, mais j’ai au moins le mérite d’être honnête et de dire ce que je pense sans détours. CQFD.

      • Camilo dit :

        Eh bien, tu sais que j’aime bien la pochette mais tu écris quand même « il y aura toujours des myopes et des daltoniens pour trouver ça génial ». Ben oui, parfois il faut y aller avec des pincettes même dans un blog perso qui, rappelons-le, n’est pas un journal intime mais bien au contraire un espace ouvert à tout anonymat. Dans tout les cas écrire sur un ton moqueur ne relève pas d’un « style ». Offenser des gens ça c’est ton choix, bien sûr. Alors si tu as écrit ça en sachant parfaitement que moi j’y rentre dans le tas de myopes et daltoniens qui ne partagent pas ton avis, c’est que sans pudeur tu choisis de m’offenser. Soit. Et puis bon, cette tentative de retournement d’argument disant que c’est moi qui n’a pas d’ouverture d’esprit c’est bidon. Aujourd’hui on est obligé de prendre les offenses ou moqueries ouvertes comme du deuxième degré, sinon c’est qu’on manque d’ouverture d’esprit ??

        Enfin bref, je ne peux que suggérer de faire gaffe parfois aux mots et expressions choisies. Je continue a être étonné que ça ne te fasse rien de te moquer de moi de cette manière. C’est vraiment pas très sympa. Voilà pourquoi mes commentaires sur cet article ne le sont pas non plus.

  2. joss dit :

    Harmonia!!!!!!!!!!!!!!! *_*. Cet album est magnifique. Je l’ai enchainé comme pas possible. Kiseki est ma favorite. J’adore les flutes qui me file des frissons à chaque fois. Umineko no naku koro ni est une des plus marquante, probablement son côté bourrin poussé au maximum et pourtant tellement mélodieux. C’est vrai que dans cette chanson elle fait très sorcière. Utau oka est la meilleure version qu’elle en ai faite. C’est du n’importe quoi du début à la fin, y’a pas une once de cohérence dans ce titre. La partie invocation de démon est formidable suivi par cette voix effrayante de petite fille. J’aime cette chanson. Harukanaru tabiji sonne très médiéval. Je l’adore également. Bon je vais pas toutes les faire je les aime toute même si je trouve la catégorie « eau » nettement inférieure au reste. Pour moi c’est son meilleur album. Tout le monde s’obstine à trouvé RAKA meilleur, mais je le trouve bien fade à côté. Il faut dire que je l’ai découverte avec Harmonia et ce qui m’a vraiment emballé c’est son surjeu, l’utilisation de 50 000 instruments par piste + les choeurs + les changements de rythmes et tout et tout. Dans RAKA je dois bien dire qu’il y a quelques petites merveilles mais son plus gros défaut c’est probablement le détestable AVE MARIA. Je haiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiis cette chanson et par Shikata c’est pas mieux.

    J’ai pas encore lu et écouté la suite de ton article mais je le ferais en temps voulu 🙂

    • Soru dit :

      Il m’a fallu pas mal de temps pour qu’il grandisse, plus encore que ses précédents albums (en partie à cause des arrangements très riches), mais je ne le trouve pas moins excellent. On peut dire que le symphonic metal lui réussit, elle devrait s’y employer plus souvent! Umineko est une de ses meilleures compos… je plussoie en revanche pour l’eau, ces titres marquent moins, sans doute parce qu’ils sont plus orientés balade et moins tapageurs. Cela donne à l’album une belle diversité. Je ne pense pas que la densité de l’arrangement se justifie sur tous les titres, cependant… certaines chansons plus folk auraient davantage mérité un traitement plus « light » à la Raka. Ce n’est que mon avis.

      Pour ce qui est de ses autres albums, j’aime beaucoup Raka et Navigatoria qui ont chacun leur âme. Disons que Navigatoria est peut-être le moins varié…

      Quant à Ave Maria… j’aime! 😛 mais ce n’est certainement pas sa meilleure chanson ni la plus ambitieuse. Cela dit, je trouve sa version très mélodieuse et sereine, même si un peu trop « classique » (comprendre « consensuelle »…) C’est évident que si tu n’aimes pas l’Ave Maria à la base, tu as peu de chances d’accrocher de toute façon. Ah, et Luna Piena est une vraie petite merveille. Haresugita Sora no Shita de c’est du Rhapsody tout craché, pas étonnant que j’aie eu un vrai coup de coeur sur cette chanson.

      Si tu veux donner ton avis sur le reste n’hésite pas, c’est jamais trop tard 😉

      • joss dit :

        Alors alors, je vais attaqué Rhapsody, on verra la dernière partie plus tard. Avant je vais répondre à ton com puis j’en écrirai un deuxième avec mon avis sur les chansons postées. J’ai découvert Shikata avec Harmonia enfaite. Le truc c’est que le fait que l’album représente les éléments m’a plutôt emballé. Ensuite la cover je la trouve sublime, et c’était sa dernière sortie voilà pourquoi j’ai commencé par celui ci. Je lui ai mis 20/20 mais avec le recul, il mérite moins. Le problème de cet album est qu’il est lourd, trèèèèèèès lourd. La partie air passe sans problème et est juste magnifique. Viens ensuite le feu et là, c’est très bourrin, très bruyant, mais non moins génial, c’est la partie que je préfère. Problème, la partie feu est assommante, et nous mettre l’eau juste après et ses ballades, certes très jolie mais tout de même un peu molle, ça me fait ressentir un gros coup de barre à ce moment et j’avoue qu’écouter Harmonia d’une traite est assez compliqué. La partie Terre est la plus spéciale, amnesia est magnifique et l’ocarina (Zelda *_*) est magnifique. Utau Oka c’est le gros bordel et il reste 2 pistes, je n’ai toujours pas compris si c’est la Terre ou si c’est l’harmonie des 4 éléments… bref je ne sais pu ou je voulais en venir mais même si chaque chanson séparément des autres est sublime, Harmonia est bien trop lourd pour être ingurgité en une fois.

        Raka est un très bel album, le problème c’est que comparé à Harmonia, il est vraiment pas marquant. Je retiens quand même quelques titres magnifiques, Kinkanshoku (ma préférée), mahoroba, Haresugita Sora no Shita de. Utau oka est bien aussi mais je préfère la version Harmonia, Luna Piena sonne un peu trop mylene farmer mais est une jolie chanson. AVE MARIA je la hais comme dit précédemment, le reste je n’en ai aucun souvenir.

        Navigatoria : j’aime pas tant que ça, j’ai un gros problème avec sa voix sur cet album, les arrangement sont trop sobre pour dissimuler tout ça et franchement ça ne passe pas.

        Hymmnos : Bon y’a pas vraiment d’album réunissant les hymmnos mais au putain comme je les aime. Exec_chronicles_key/. est juste maaaaagnifique. J’adore vraiment ses travaux pour Ar tonelico.

        Enfin voilà Akiko Shikata est la meilleure découverte que j’ai fait l’an passé et est devenue une de mes chanteuses préférées.

        Allez je coupe BoA et j’écoute Rhapsody 😛

  3. dryagi dit :

    Akiko Shikata et Marissa Nadler je ne connaissais pas du tout. J’ai immédiatement aimé Kiseki, par contre Utau Oka fait effectivement assez… psycho, mais c’est totalement ton rayon, donc je suis pas surpris 😛

    Marissa Nadler c’est sympa mais je trouve que les chansons se ressemblent un peu toutes. Sur celles que tu as mises ma préférée est Brittle, crushed and torn même si tu ne l’a mise qu’en lien bonus.

    The Frozen Tears of Angels tu sais ce que j’en pense… l’album est génial et Raging Starfire et Reign of Terror en particulier sont vraiment très très addictives. Je regrette par contre que tu n’aie pas mis la vidéo de Sea of Fate, ils en ont fait un clip et la chanson est très bonne. Danza di fuoco e ghiaccio j’aime bien, je regrette même que ce soit la seule chanson médiévale de l’album… Sinon la comparaison avec Sound Horizon est bien vue, même si SH continue à donner de l’importance à l’histoire alors que Rhapsody comme tu l’as dit ça devient un peu décevant sur cet aspect… mais leur style musical est assez similaire c’est vrai.
    La pochette n’est pas terrible mais je ne la trouve pas « immonde ». Evidemment si tu compares à SOEL II… là où je suis plus en désaccord c’est la trop grande ressemblance avec la pochette de Derdian, même couleurs, même tache de lumière… l’artiste aurait quand même pu faire quelque chose de différent. Par contre celle du prochain single je la trouve pas mal.

    • Soru dit :

      Moui… la nouvelle cover avec son Krauser de dos et sa bite géante ressemble déjà plus à quelque chose que celle de TFToA. Mais ça reste mauvais, et c’est clair que le gars est un n00b en Photoshop comme en dessin.

      Kiseki est un titre très accrocheur, c’est indéniable. Utau Oka est beaucoup plus expérimental, et il se trouve que je suis suffisamment dérangée pour adhérer à ce genre de musique. 😛

      Pour Marissa je l’ai déjà dit, ça manque effectivement de variété mais je m’en fous parce que c’est beau. Et triste aussi. Contente que ça t’aie quand même plu, comme quoi.

      Euh, la vidéo de Sea of Fate m’a déglingué la vision avec son néant immaculé, donc non merci. Même si je l’aime bien malgré tout (je dois être maso…) La chanson n’est pas mal effectivement, mais c’est un grower, donc peut-être pas approprié pour une première approche. Je ne sais pas. Pour répondre à la fin de ton commentaire: Sound Horizon rules. Et Felipe Machado Franco sucks big time.

  4. joss dit :

    Danza di Fuoco e Ghiaccio : L’intro un peu longue n’en reste pas moins très plaisante, bon quand la chanson commence j’avoue ne pas être super emballé. J’aime beaucoup les flûtes mais la guitare acoustique comme ça sans trop savoir pourquoi me gêne un peu. Bon ensuite quand la guitare électrique pointe son nez j’apprécie beaucoup plus. Je suis beaucoup plus branché voix féminine mais j’avoue que le refrain est assez bottant, le changement de rythme vers 4 minutes est vraiment sympa et au final j’apprécie bien cette chanson.

    Raging Starfire : Ah ouais c’est + bourrin là, tu m’aurais fait écouté ça il y a 2 3 ans je t’aurais maudit pour le reste de ta vie lol. Ca sonne assez déstructuré, mais quand on aime Shikata c’est une qualité lol. Bon c’est sur que je ne pourrait pas écouté ça en boucle, mais je n’ai pas eu de sentiment négatif en l’écoutant, c’est déjà ça. Je préfère quand même la première.

    Lost in Cold Dreams : ça démarre très bien déjà. Ah bah non, j’aime pas en faite. J’accroche pas vraiment à se voix et je trouve l’assemblage choeur + sa voix pas hyper mélodieux. Bon après c’est une question de gout.

    Reign of Terror : Visiblement c’est ta préférée, c’est donc que j’avais le plus hâte d’écouter. Verdict : déjà je kiffe l’orgue, je trouve cet instrument très mystérieux. Ca sonne très jeu vidéo, c’est encore très bourrin mais je dois dire que j’aime vraiment. C’est un bordel pas possible, une voix de monstre et des choeurs à la ERA (désolé si t’aime pas, seule référence qui m’est venue). C’est ma préférée de ta selection aussi.

    Belle découverte, pas de gros coup de coeur mais j’ai apprécié. (ouf mon com s’était effacé mais google m’a appris à annuler une action 🙂 ) Bon allez je remet BoA maintenant… je suis sur que tu l’aime aussi ptdr.

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