Apocalypse, massacres en série, catastrophes naturelles et orgasmes auditifs incontrôlés: bienvenue dans le monde délirant d’Akiko Shikata!

La Déesse Les psychopathes sont de sortie pour notre plus grand bonheur. Depuis le 29 septembre, un curieux OVNI auditif circule en effet parmi les chevelus, les schizophrènes, les fanas de mythologie et les fanas de mythologie schizophrènes chevelus païens accros aux belles voix mystérieuses et aux atmosphères solennelles, épiques, voire jouissivement tragiques auxquelles la Déesse habitue ses adeptes depuis presque une décennie, puisqu’elle sévit au sein des cercles néo-druidiques et maçonniques depuis 2001 (année de création de la secte Vagrancy). Et depuis l’effondrement du World Trade Center qui a de manière tout à fait imprévisible suivi ses premiers travaux, que de chemin parcouru! De la timide et minimale boîte à musique à la remuante apocalypse sonore entamée l’an passé avec Harmonia, Akiko Shikata a galopé croissant vers toujours plus de pompeux, d’épique, de choeurs grandiloquents et de sonorités saturées qui nécessitent d’être longuement digérées pour en révéler toute la splendeur; en plus d’être auteur-compositeur-arrangeur-productrice-soprano et multi-instrumentiste, il faut naturellement que la dame chante en italien, langue si mélodique mais aussi artefact de la démesure par excellence et accessoirement très proche du latin, la langue de choix des Illuminati (non, je ne citerai pas une fois de plus le nom du célèbre et génial groupe de spaghetti métal auquel je me shoote pathétiquement depuis 2001… mais je vous jure qu’Al-Qaida est innocent dans l’affaire du WTC…)


Les délires combinés d’Akiko Shikata et de Rhapsody of Fire relèvent clairement de l’association de malfaiteurs. Les mélodies bourrines et textes sataniques viennent s’implanter directement dans le cerveau. Le complot maçonnique dans toute son horreur!

Utau Oka ~Ar=Ciel Ar=Dor~ est donc le titre mystique à souhait de ce nouvel opus qui, sans surprise, m’a déjà envoûtée: les mélodies sont à présent gravées dans ma chair et inondent mon esprit jusqu’à anéantir toute envie de résistance. Quand je vous dis que ça se greffe au cerveau… Au programme, les audaces expérimentales habituelles avec une bonne dose de psychose toujours enveloppée dans des arrangements néoclassiques bien chargés (mais avec des moments de répit pour recharger ses batteries, même s’il s’agit le plus souvent de transitions), du lyrique (épique), du pas lyrique (moins épique), tout plein d’instruments folk et synthétiques, acoustiques et électroniques, entremêlés tantôt de manière fort harmonieuse, tantôt dans un chaos sonore apocalyptique pour le côté schizo bien affirmé qu’on aime tant chez notre divinité nippone qui ne ressemble à nulle autre. Déesse au regard impénétrable dont la musique n’a curieusement rien de japonais, mais lorgne toujours autant vers l’Occident, en faisant même mieux que les artistes dont elle s’inspire qui ne sont pourtant pas parmi les pires (Akiko, c’est Loreena en plus varié et en (beaucoup) plus épique). La diva aime à recycler les éléments habituels tout en innovant et en expérimentant: on trouve ainsi un renouveau avec une chanson aux accents électroniques très prononcés, et qui pour le coup s’avère être une réussite -peut-être même la meilleure de l’album (la plus addictive en tous cas); et une nouvelle langue imaginée par ses soins (visiblement ce n’est pas de l’Hymmnos, ou alors je me trompe). Si ça c’est pas du Geek pawa!

Si l’aspect rituel de ses précédents travaux est toujours présent, on se rapproche ici davantage du délire psychédélique gonflé aux substances hallucinogènes, comme le reflète la cover surchargée qui est une véritable propagande pacifiste, antiraciste et écologiste noyée dans une orgie de couleurs que ne renieraient pas les anciens de Woodstock (s’il en reste qui ne sont pas encore morts d’overdose et qui ne se sont pas convertis à Nicolas Sarkozy depuis le temps, ce qui vous l’avouerez est assez peu probable).


Après le Flower Power (Inori no Kanata), ça sent une fois de plus les seventies à plein nez avec l’artwork de Utau Oka ~Ar=Ciel Ar=Dor~…

Akiko partage avec les hippies des seventies le son psychédélique (la furie en plus), l’amour de son prochain de la nature et les substances illicites en tous genres (encens, purée de roses à sniffer, absynthe surdosée, miel des Carpates…), la plus violente de toutes étant sa musique elle-même, qui est bel et bien une drogue! C’est bien simple: si vous ne voulez pas vous retrouver mind-contrôlé, pucé et programmé à accomplir des tâches infectes au coeur du complot illuminati qui vise à asservir et à éliminer une partie de la population mondiale, ne commencez jamais! Depuis que Christopher Lee s’est mis à écouter la Déesse, les têtes de 4000 Saxons y sont passées… vous êtes prévenus!

Examinons donc piste par piste la curieuse galette païenne en question. Comme sur la pochette, attendez-vous à une explosion de goûts et de couleurs qui ne prendront toute leur saveur qu’après plusieurs dizaines d’écoutes (je le dis et le redis, Akiko Shikata, c’est du grower en puissance.)

Utau Oka ~Ar=Ciel Ar=Dor~, qui donne son nom à l’album, n’est autre qu’une énième reprise de Utau Oka, le thème fétiche d’Akiko, qui nous gratifie d’une nouvelle version surprenante et très différente des précédentes à chaque album (le thème principal n’étant jamais repris sur toute la durée et les arrangements variant beaucoup), ce qui permet d’éviter la lassitude. Comme d’habitude, plusieurs ambiances dans ce titre qui reste somme toute assez soft comparé au reste de l’album. Une piste aux accents ethniques, très dépaysante, et assez longue pour le coup (6 minutes). Ce n’est pas son meilleur titre mais c’est tout de même impressionnant: Akiko est-elle vraiment capable d’innover à l’infini sur ce thème maintes fois entendu? En tout cas, je ne parviens toujours pas à m’en lasser.

Resshi Kouki ~Raikoku no Tenshi~ est une bombe, un titre accrocheur et pour le coup presque accessible au profane (hérésie!), qui risque bien de devenir la rengaine de bon nombre d’adeptes et autres païens en devenir. Ici, le côté électro est pour une fois complètement assumé, comme c’était déjà le cas dans Uzumibi sur Harmonia, sauf qu’à la différence de ce dernier, on est ici beaucoup plus proche d’un groupe comme Qntal (ou même Era, horreur) que de Luca Turilli’s Dreamquest ou de Tanzwut (tous des groupes que je conseille au passage). Akiko oblige, cela reste très épique et parfaitement schizophrène, avec une alternance bien gérée entre passages éthérés relaxants et choeurs épiques incitant aux décapitations sauvages. Akiko oblige bis, les transitions sont souvent brutales, ce qui dans ce titre passe de toute façon assez bien.

L’écoute de Shelanoir no Mori doit encore mûrir en ce qui me concerne… bien qu’il s’agisse pour l’instant du titre auquel j’accroche le moins, cela est susceptible d’évoluer. Un chant doux et léger, presque aérien, et des percussions ethniques rappelant ses premiers albums rythment les couplets, tandis que l’orgie de choeurs explose lors du refrain. Le plus réussi étant la transition vocale qui vient s’intercaler entre les deux, malheureusement beaucoup trop courte, mais tellement bien chantée que c’en est presque orgasmique. Au final, un bon titre dans la lignée de ce qu’Akiko a pu faire par le passé: le contraste couplet ethnique gentil / puissant refrain néoclassique fonctionne certes relativement bien, mais pour l’effet de surprise on repassera…

Infelious Rhaplanca. Ten no Inori ~Rhaplanca~ / Chi no aganai ~Maoh~ (titre bien barré typique de la Déesse, qui ne choquera donc pas les initiés) est une composition ambitieuse avec plusieurs ambiances, dont un début beau à pleurer qui pourrait servir de bande-son à n’importe quelle scène de mort tragique dans un film se déroulant à l’époque médiévale. On pense à Evenstar du Seigneur des Anneaux ou même à la BO de Kingdom of Heaven (une réussite, contrairement au film): magnifique, tout simplement. Le reste est tout aussi réjouissant: sonorités médiévales et orientales se disputent la partie avec brio pour un résultat moins tragique et apocalyptique que ce à quoi Akiko nous a habitués récemment. Elle prouve une fois de plus son talent pour les arrangements sur un titre plus folk, moins bourrin, aux mélodies magiques: ça change, et c’est loin d’être un mal.

Afezeria HARVESTASYA. débute sur une courte intro où le tandem voix de petite fille / boîte à musique rappelle furieusement l’intro de VII (autre chanson merveilleusement schizophrène), avant de laisser la place à.. une cornemuse celtique. Le moins qu’on puisse dire c’est qu’une telle transition surprend quelque peu! Pour le reste, j’aurais du mal à décrire l’orgasme auditif provoqué par ce titre… il y a un peu de tout, des transitions très brutales, des passages doux, des passages épiques et bourrins, en résumé c’est du Akiko tout craché. La mélodie risque de rappeler des souvenirs aux gens de bon goût qui connaissent déjà Raka (son meilleur album selon moi, et certainement le plus accessible). Tout est dans le titre…

Au secours! Mais où va le monde si la Déesse se met à faire du consensuel? Ec Tisia ~Tarifa~ est, croyez-le ou non, l’unique chanson non-schizophrène de l’album! Et il est très difficile de la bouder malgré tout, d’une part parce que Ec Tisia se hisse aisément dans le top3 de ses titres les plus réussis de l’année 2010, et de deux, parce que cette version chorale éthérée, presque a cappella, s’avère être de toute beauté. L’album se termine donc sur une note onirique et reposante: après le tranchage de membres et la mort violente sur le champ de bataille, le paradis? Pour le coup, les fans de Loreena McKennitt vont apprécier, et ceux qui avaient aimé Ec Tisia peuvent d’ores et déjà découvrir cette version « calme »: ils ne seront pas déçus.

C’est ainsi que s’achève cette écoute joussive: très inspirée, Akiko Shikata nous offre un nouveau joyau (sa quatrième sortie de l’année quand même, après sa contribution à AT III sur 5 titres, le single Inori no Kanata et l’album instrumental Nijiiro Crayon sorti cet été). C’est avec grand plaisir qu’on retrouve ses tribulations médiévo-ethniques teintées de choeurs enragés et d’instruments folk de tous horizons. Sa musique me donne toujours envie de trancher des têtes et c’est tant mieux. Une ode au dépaysement, au sang qui coule, aux armes blanches et à la magie noire que les fans de dark fantasy et de Tolkien (qui, je le rappelle, se positionnait clairement contre la menace illuminée) apprécieront tout particulièrement. Et oui, on fait difficilement plus geek qu’Akiko Shikata!

Utau Oka ~Ar=Ciel Ar=Dor~ s’avère donc être une très belle surprise, un petit bijou de poésie épique qu’il faudra prendre soin de bien laisser mûrir pour que son essence se révèle avec toute la magie et l’enchantement dont la Déesse est capable.


Une édition limitée de toute beauté.

Pour terminer cette chronique, je voudrais quand même évoquer quelques points négatifs:

-Même l’édition limitée avec son livret de 2378 pages ne contient aucune photo de la Déesse. Le cliché qui trône actuellement au-dessus de l’autel sacrificiel aménagé dans mon grenier date de 2009. C’est tout simplement scandaleux!
-Un album génial, mais déconseillé aux sains d’esprit (si ça existe encore?)
-Pas de bouc sacrifié dans cet album, bouh…
-Le visuel psychédélique est trompeur: il s’agit en fait d’un véritable complot sataniste grimé en concept hippie gauchiste pour attirer les nostalgiques de Buffalo Springfield et les junkies occasionnels à Bohemian Grove. Réveillez-vous, la Déesse contrôle vos esprits…!!

Artiste: Akiko Shikata
Nom de l’album: Utau Oka ~Ar=Ciel Ar=Dor~
Durée: ~35 minutes
Réf. CD: FCCM-0328
Réf. CD limité: FCCM-0327
Sortie: 29 septembre 2010
Genre (rayez les mentions inutiles): neofolk bourrin à tendance symphonique et exceptionnellement électronique à titre expérimental pour montrer au monde qu’Era c’est de la daube et qu’il est possible de transcender tout ça de manière épique / musique de secte/ délire médievo-celtique prétexte à des actes violents et sataniques contraires à la foi chrétienne / hip-hop suédois / pagan folk ostensiblement hérétique / geekerie néo-tolkiennesque dans des langues fantaisistes douteuses aux textes potentiellement dangereux / R’n’B suédois / décapitation de Saxons en collaboration avec Christopher Lee / violent trip psychédélique boosté au LSD / goregrind suédois / coup de génie qui passera hélas inaperçu dans une industrie musicale dominée par des artistes idiots insipides pour consommateurs sourds et sans personnalité / prophétie apocalyptique / conditionnement de mind control via messages subliminaux pour faire de nous des esclaves reprogrammables et des assassins potentiels au service du gouvernement sataniste américain / folk traditionnel suédois / ILLUMINATI SUMUS / Centre de Recrutement des Témoins de Jéhovah / hommage vibrant de fanatisme à Aleyster Crowley / accordéon norvégien / musique addictive agissant comme une drogue sur le cerveau / rituels sacrificiels pour empaler des chèvres / Génie du Siècle.

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11 commentaires pour Apocalypse, massacres en série, catastrophes naturelles et orgasmes auditifs incontrôlés: bienvenue dans le monde délirant d’Akiko Shikata!

  1. Camilo dit :

    N’importe quoi les tags… XD

  2. Van dit :

    MDR!
    Excellente critique : drôle et pertinente !
    Je vais t’engager lol !

  3. joss dit :

    Bon Soru est perdue, on ne peut plus rien pour elle mais on le savait… quoique je ne suis pas forcément mieux lotis. Je vais donné mon avis piste par piste.

    Utau Oka ~Ar=Ciel Ar=Dor~ : si tu veux utau oka est devenu une expression courante chez moi. Elle est utilisé pour désigner quelque chose de bordélique, qui n’a aucun sens, qui est mélangé de choses complètement insensées. C’est pas avec cette version qu’elle va en changer la signification. Au premier couplet, tout doux, tout mignon, on entend quand même des animaux, un bébé qui rit… enfin du n’importe quoi. Le premier refrain plus rythmé lance la rythmique pour une bonne petite partie de la chanson. Après ça le 2ème couplet passe puis utau oka oblige on a une petite invocation de démon avant de redevenir doux histoire de ne pas montrer qu’en fait elle est entrain de nous posséder, elle me controle depuis Harmonia donc je n’ai plus rien à craindre. Vers 4min20 on a un dernier couplet très étrange, vocalement c’est bizarre on passe de la vieille sorcière à une chanteuse à la belle voix +/- lyrique. Une petite conclusion sur cette chanson? Un délice. Je lui préfère quand même la version de Harmonia, plus violente et plus déjanté (je suis schizo moi aussi ^_^) mais je pense qu’elle vaut au moins celle de RAKA.

    Resshi Kouki ~Raikoku no Tenshi~ : Bon la c’est mon gros coup de coeur de l’année. Chaque album de la déesse contient SA PERLE et bien dans celui ci c’est de loin cette chanson. La début est juste magnifique à donner des frissons. Juste après on a droit à un canon inchantable tellement il y a de voix mélangées, c’est tout aussi beau. D’un coup, hop, virage électro qui n’est pas sans rappeler turii panta Rhei. C’est juste LA chanson de l’année quoi. Une réussite totale alternant electro rapide et passage doux et envoutant. Je l’ai écouté en boucle. L’instru est merveilleuse, le chant est fantastique. Sa meilleure chanson depuis Kiseki (qui reste indétronable dans mon kokoro).

    Shelanoir no Mori : Contrairement à toi j’adore vraiment cette chanson. L’instru est vraiment belle et change un peu de d’habitude. J’aime bien l’alternance de la voix aigue et de la voix grave. Je kiffe quand elle dit « manimini » a 1min22 lol. Le refrain est prenant, cette chanson ne ressemble à rien (dans le sens quelle n’a pas de logique (utau oka quoi)). Elle aurait pu faire partie de la partie eau de Harmonia, en étant bien meilleure que les 3 sélectionnées pour l’album. 3min10 environ… j’aime trop sa voix grave (de folle?). La fin de la chanson est épique aussi. Non vraiment je l’adore, ma 2ème préférée il me semble, je ferais un classement à la fin.

    Infelious Rhaplanca. Ten no Inori ~Rhaplanca~ Chi no aganai ~Maoh~ : Le début me fait beaucoup penser à un chant indien, la flute qui l’accompagne doit jouer encore un peu plus dans cet impression. Le premier couplet tout doux montre bien qu’on est dans Ar Tonelico. Enfaite je trouve qu’il y a une certaine sonorité dans ses compo pour le jeu. J’adore ce qu’elle fait pour d’ailleurs. Bref tout ça pour dire qu’on voit que c’est un hymnos pour le jeu. En parlant du jeu, j’aurais quelques questions à te poser à la fin du com. On passe toute la partie lente parce que la chanson est longue et le com risquerait de faire 500 000 lignes. La partie médiévale rythmée est bien sympa, l’instru me fait rire en faite. Une chanson qui met de bonne humeur, elle me rappelle un peu (je ne sais pas pourquoi) l’album Istoria Musa. Peut être parce que c’est une instru typique de RPG comme tout l’album que je viens de citer lol. La chanson est un peu trop longue, ce qui joue un peu en se défaveur mais elle reste de qualité très honorable, même très haute. Je suis un initié et la première fois que j’ai vu le titre je suis quand même resté OO.

    Afezeria HARVESTASYA : Roh comme je l’aime celle ci. La cornemuse c’est nouveau chez elle. Personnellement je pense que c’est celle ci qui aurait du avoir le nom de Utau Oka car elle y ressemble plus que la première piste. Que dire sur cette piste sublime? bah rien à part que j’adore. La deuxième partie de la chanson est juste fabuleuse.

    Ec Tisia : J’avoue avoir été déçu par cette version. Non pas que je ne l’aime pas mais elle contraste trop avec le reste. Tout le long on en prend plein les oreilles et au final bam un truc tout doux genre Luna piena. Je préfère la Ec Tisia de Ar Tonelico III avec ses 8min au compteur. Enfin on peut dire que pour les non habitués c’est pour apaiser le cerveau après tant de… de tout enfaite.

    CCL : Un retour formidable, rien à jeter. Pour moi c’est l’album de l’année. 35min pour 6 chansons, elle a fait fort. Certains albums de 10 ou 11 pistes n’en font même pas autant. J’en ferais surement un article moi aussi quand le flemme me quittera. Alors mon classement.
    2>3>5>1>4>6

    Tes tags m’ont bien fait rire. Hip hop suédois surtout.

    Alors pour Ar tonelico… Enfaite j’aimerais beaucoup l’acheter sur PS2 d’abord parce que le nouveau sur PS3 j’imagine le prix mais j’aimerais savoir quelques trucs d’abord.
    1) Existe t-il en français? Sous titré ça me va, on est habitué avec FF maintenant.. En anglais j’ai un peu de mal à être attentif donc je pense que ça me gaverais bien trop vite et en jap j’y comprend rien donc c’est hors de question.
    2) Que penses tu de ce jeu?
    3) Y as tu joué? (tu peux inversé question 2 et 3 ou les mettre ensemble lol)
    4) sont ils facilement trouvable et à quel prix?

    Voilà fini, très bel article, comme d’hab.

    • Soru dit :

      Shelanoir no Mori reste un très bon titre (il a un peu mûri, ça y est!) mais moins surprenant, moins flamboyant que le reste, plus dans la veine de ce que la Déesse fait habituellement. Il n’en est pas moins réussi. Je ne dis pas ça par fangirlisme évidemment (je suis la première à gueuler quand un artiste que j’aime prend une évolution décevante à mon goût), mais tous les titres sont orgasmiques et je peux déjà prophétiser sans risques qu’il s’agit de l’album de l’année (The Cold Embrace of Fear vient de sortir mais je doute qu’il soit aussi énorme, même si je ne vais pas tarder à me ruer dessus).

      Pour Ar Tonelico ma réponse va te décevoir: je n’y ai jamais joué… tout comme je n’ai ni PS2, ni PS3. Tout ce que je sais, c’est que les musiques roxxent (évidemment). Pour te faire une idée des prix, regarde sur la baie. Je doute qu’il soit dispo en français par contre.

  4. Kosnyru dit :

    En parlant des italiens dont tu te shootes régulièrement, The Cold Embrace of Fear vient de sortir à l’instant. Je cherche un lien pour me l’écouter 😀
    Si tu l’as avant moi, tu pourras donner stp? 😀

    • Soru dit :

      Oh le vilain, je vais te dénoncer à la Cyberpolice!

      A propos de cet album… rhaa la haine, j’ai failli avoir l’édition signée par le groupe mais la commande a merdé (merci Free), et maintenant évidemment elle n’est plus dispo. De quoi me frustrer pour l’éternité. Bon, je me « contenterai » de l’édition ordinaire, mais quand même… rhaaa!

      • Kosnyru dit :

        Les conséquences ne seront plus jamais les mêmes, je sais. Mais fuck Hadopi, j’l’ai trouvé en ddl, donc ils m’auront pas 😀
        Et quand la Fnac la plus proche est à 180 km aller-retour, ça donne pas envie de chercher des nouveautés intéressantes, vu que ceci ne se trouvera JAMAIS en grande surface.
        Pas de bol sinon pour l’edition collector :/ (et en plus, Free est maintenant forcé à envoyé ses mails…)

      • Soru dit :

        Tu peux le commander directement à Nuclear Blast ou sur Amazon (pas de fdp à partir de 20 euros), aucune excuse. C’est le genre d’artiste qu’il faut soutenir vu qu’ils n’ont AUCUNE exposition médiatique.
        (néanmoins j’ai déjà vu leurs albums en grande surface, même si c’est pas fréquent. C’est pas demain que je trouverai du Akiko Shikata à Carouf… :P)

        Cela dit comme je ne l’aurais pas avant quelques jours, si tu as un lien… 😉

      • Kosnyru dit :

        http://www.zona-musical.com/postt337836.html
        Supprime juste après si tu ne veux pas de liens de ce genre sur ton blog, je comprendrai 😉

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